Diplômée de l'IAE de Toulouse, j'exerce le métier de coach en parallèle de celui de thérapeute depuis 2018. Le coach s'adresse à un autre type de clientèle. Les problématiques sont différentes de celles adressées en thérapie.

On pourrait comparer le coach à un « motivateur » privé. Un peu comme si on disposait de son propre entraîneur sportif, mais pour sa réussite professionnelle ou personnelle. L’objectif du coach est d’aider son client à définir clairement ses objectifs, à établir des stratégies concrètes pour les atteindre et à persévérer dans sa démarche.

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Qu'est-ce-que le coaching? il est plus facile de définir ce que n’est pas le coaching que ce qu’il est! En effet, aujourd’hui, le terme de coach est très usurpé et parfois galvaudé. Un coach n’est ni un psychothérapeute, ni un conseiller, ni un mentor, ni un formateur. L’outil privilégié du coaching est le questionnement. En posant la bonne question au bon moment, et grâce à des questionnaires, à divers exercices de communication et à des mises en situation, le coach cherche à déjouer les mécanismes de défense de son interlocuteur. « Et s’il vous arrivait d’échouer dans ce projet, quels en seraient les impacts dans votre vie personnelle? » Il l’aide ainsi à découvrir ses forces et ses faiblesses, à redéfinir ses valeurs et à faire appel à tout l’éventail de ses ressources. Entre les séances de coaching, le client a des exercices à faire, qu’ils soient théoriques (préciser ses buts, trouver de nouvelles stratégies...) ou pratiques (adopter une nouvelle attitude avec ses employés ou son patron, ne plus grignoter entre les repas...).

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Le coach vise l'autonomie de son client. Il aide ce dernier à trouver et à mettre en place ses propres solutions. Le coaching est une façon de se remettre en question, pour voir la situation sous un autre angle, et
ouvrir le champs des possibles afin d’élaborer une stratégie pour atteindre un objectif, tout en
respectant bien l’Ecologie de la personne accompagnée. John Whitmore, dans son ouvrage sur le
coaching dit : “ Le but du travail d’entraînement est de libérer le potentiel pour le porter à son
niveau de performance optimale. Il s’agit d’apprendre au client à apprendre par lui-même plutôt
que de faire ingurgiter un savoir extérieur.”

Le coach s'engage à respecter la déontologie du métier de coach et
des normes d’éthique:

- Avoir un comportement éthique qui est le fondement de la profession de coach.
- Suivre un apprentissage continu dans le domaine du coaching qui est une obligation.
- Etre en recherche pour développer la conscience de soi, l’auto contrôle et l’auto amélioration.
- Etre et agir comme un individu éthique dans toutes les interactions professionnelles.
- Etre complètement engagé et être un exemple à la fois pour la profession de coach et pour la communauté.
- Respecter les normes les plus élevées d’une manière qui reflète positivement la profession de coach.
- Etre pleinement présent dans chaque intéraction dans laquelle nous nous engageons.
- Reconnaître et respecter les lois et règlements en vigueur au niveau national, régional, municipal et local.

 

Tout en prenant en compte la personne dans sa globalité, le coach aide le coaché à découvrir comment mieux utiliser ses ressources dans sa situation présente et future, et non pas à chercher dans son histoire personnelle le pourquoi de ses éventuelles difficultés. Sa formation et son propre travail de développement
personnel mettent le coach professionnel à l’abri de toute confusion des rôles.

Le coaching est ainsi, pratiqué par des professionnels, qui ont suivi une formation qualifiante ciblée,
fait une thérapie ou un travail de connaissance de soi approfondi, et travaillent régulièrement avec
un superviseur. On ne se déclare pas coach par soi-même. Il faut des diplômes.
 

Le coaching est trans-disciplinaire : une interface entre la thérapie, la sociologie des organisations, la psychologie, le fonctionnement des systèmes...

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Ayant suivi une formation de qualité, je dispose donc de modèles conceptuels pour
pouvoir clarifier les situations que je rencontre, leur donner du sens, établir un diagnostic et
déterminer une direction à mon action. J'établis des stratégies d’intervention, qui vont
permettre de guider le client vers son autonomie. Quel que soit le style d’accompagnement
employé par le coach – attitude non directive, interventions paradoxales, explications sur les
phénomènes intrapsychiques et la cognition, recadrage –, chacun fera la liaison entre ce qu’il
observe de son client et les théories du fonctionnement humain ou de la relation
d’accompagnement qu’il connaît et utilise. Chaque coach dispose de modèles explicatifs. Les
modèles les plus classiques portent sur le fonctionnement de la conscience et des systèmes
émotionnels, les éléments de la motivation, les relations entre les personnes, la psychopathologie,
la psyché humaine, l’organisation des groupes, le leadership, la connaissance et la prise
d’information concernant la réalité externe et le monde... Les modèles sont issus des recherches
en psychologie, en sociologie, en psychanalyse, en médecine, en sémantique... ou issus
d’expérimentations et de connaissances de sens commun. Il n’existe pas d’intervention sans
modèle. Il est important de continuer à se former. La connaissance d’un seul modèle pourrait amener le coach à schématiser à outrance toute situation.

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